vendredi 25 avril 2014

Quelle est la réelle portée du nouveau statut d'« êtres vivants doués de sensibilité » ?

On peut se réjouir du vote par le parlement de l’amendement Glavany modifiant le code civil pour reconnaître aux animaux le statut d'« êtres vivants doués de sensibilité ». Une avancée, certes dans l’expression et pour la clarification dans le droit civil d’un point essentiel, mais dans la réalité économique ce nouveau statut n’a pas d’effets juridiques. Toutefois, il est le reflet d’une réflexion humaniste qui progresse largement.

Une simple mise en conformité relative au droit
Cette démarche devenait indispensable à une mise en cohérence du code civil avec le code pénal et le code rural français. De plus, cet amendement permet enfin d’harmoniser notre droit national avec le droit européen.
En outre, les animaux demeurent dans la sphère patrimoniale car, il n’y a pas de remise en cause des catégories juridiques existantes et de la distinction « biens/personnes ». Ils restent soumis au régime juridique des biens corporels. Concrètement, cela signifie qu’aucun changement ne s’applique aux exploitants des animaux (élevages, zoos, arènes, cirques et laboratoires).

Toutefois, on peut espérer que ce micro-changement est une première fissure dans la place utilitariste réservée habituellement aux animaux. La reconnaissance officielle de cette caractéristique « êtres vivants doués de sensibilité », évidente pour tous ceux qui regardent un animal autrement qu’avec leur ventre ou leur portefeuille, a été largement traitée dans les médias.

Quatre mots pour un large écho
La réelle portée de cet amendement est l’écho renvoyé par les médias. La presse dans son intégralité - JT, la presse quotidienne, nationale, régionale et web - a relayé cette information avec enthousiasme et bien souvent en Une.
Les quelques mots de l’amendement ne changent rien au statut juridique de l’animal, mais ils confortent légalement ce que chacun d’entre nous ressent au plus profond de lui-même.

Ces quelques mots officialisent notre bienveillance envers ceux que nous appelons animaux. Ils nous encouragent à faire évoluer les mentalités et, à titre individuel, nous montrer exemplaires en considérant nos compagnons comme des êtres indépendants qui ne nous appartiennent pas et auxquels nous devons le respect.



Suivront d’autres textes et d’autres pétitions jusqu’à la disparation des animaux de laboratoire, la disparition des cages et des animaux de cirque, la fin de l’euthanasie dans les zoos, l’arrêt de la chasse à la baleine, la cessation des chasses illégales pratiquées par les richissimes de ce monde, …et un peu plus de végétarisme.

mercredi 16 avril 2014

Bonne Nouvelle

Le 15 avril 2014, l'Assemblée nationale a adopté un amendement reconnaissant les animaux comme des "êtres vivants doués de sensibilité".
Ce vote a harmonisé les trois codes, rural, pénal et civil, en faveur d’un nouveau statut juridique de l’animal.
Ce statut est approuvé par une large majorité de la population française. Il permettra de mieux réprimer les cas de maltraitance et de non respect des besoins biologiques de l’animal.

Ce qui signifie concrètement qu’il vous revient de prendre soin de votre animal chéri tout en respectant ses absences d’envies de câlins et en évitant de le déguiser en poupée ! 

Et peut-être penserez vous à lui expliquer comment vous fonctionnez et inversement à écouter son fonctionnement ?

jeudi 10 avril 2014

Soutenons la création d’un statut juridique spécifique aux animaux

Alors que les scientifiques spécialisés sur l’étude des animaux, les éthologues, des philosophes, des neuroscientifiques et des psychologues de différentes nationalités reconnaissent ouvertement la capacité d’empathie, la conscience et l’intelligence des animaux, ces derniers sont pourtant juridiquement considérés comme des objets.

Ces reconnaissances officielles émanant des scientifiques viennent enfin corroborer ce que chacun d’entre nous vit auprès de ses compagnons à pattes, à nageoires ou à grandes oreilles. Les témoignages de réception de l’amour inconditionnel, d’empathie et le dévouement de la part de nos compagnons se font de plus entendre et se font échos à travers les continents.

Encore faudrait-il qu’aujourd’hui nous leur rendions la pareille en accordant à tous les animaux le droit de vivre dans les conditions qui leur sont adaptées, de les laisser choisir leur mode de vie et de mourir tel qu’ils le souhaitent. Et cela passe désormais par un statut juridique qui leur serait propre. Ce statut juridique ferait d’eux, non plus des objets, propriétés d’une personne physique ou morale, mais des Êtres à part entière possédant des droits.

En France et dans certains pays anglo-saxons, des forces se mobilisent pour alerter les instances gouvernementales et les contraindre à agir.

Dans cette perspective, 30 millions d’amis lance une pétition en faveur de la création d’un statut juridique français propre aux animaux. Il permettra aux défenseurs des animaux de s’appuyer sur un texte juridique fondateur pour attaquer les abus et l’exploitation animale.

Depuis sept ans, l’ONG américaine Nonhuman Right Project lutte pour que soient accordés des droits aux espèces « non humaines ». Ces derniers mois, elle a déposé cinq plaintes en faveur de primates gardés de façon non respectueuse au regard de leurs besoins élémentaires. Ils n’hésitent pas à parler d’esclavagisme de l’animal.


Vous lecteurs de ce blog êtes sur ce site parce que vous savez que votre animal a une conscience. Alors soutenez sa cause, cliquez sur :